Nous quittons les anciennes républiques soviétiques pour pédaler en Iran, de la religieuse Mashhad à la cosmopolite Téhéran. Entre deux, nous longeons la mer Caspienne puis traversons l'Alborz. Tout au long du parcours, nous faisons l'expérience de la légendaire hospitalité iranienne. Welcome to Iran!
Nous quittons la frontière et mettons le cap sur Mashhad, la ville la plus sacrée d'Iran
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Premier défi: lire les panneaux de circulation
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Enfants curieux et sympathiques rencontrés dans un village
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Nous arrivons à Mashhad après deux jours de vélo et décidons de nous y reposer un peu.
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Haram-e Razavi, plus grande mosquée du monde et lieu de pèlerinage important pour les Musulmans chiites.
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A la sortie de Mashhad, nous décidons de suivre la route du nord qui mène à la côte de Mer Caspienne
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Équipe de cyclistes qui ont roulé de Qom à Mashhad
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Les bords des routes iraniennes sont couverts de débris qui peuvent tromper la vigilance de vos pneumatiques
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Alors que nous cherchons un hôtel à Quchan, nous faisons la connaissance d'un chauffeur de taxi qui se propose de nous héberger. Nous passons finalement une superbe soirée avec Amar et sa famille qui nous traitent comme des rois.
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Belle soirée à Quchan
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Amar et son taxi
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Un soir, alors que nous cherchons un endroit discret pour camper, nous nous rappelons des conseils de cyclovoyageurs selon qui les postes du croissant rouge iranien sont de bons endroits pour planter la tente. Nous nous approchons d'une maison où est parquée une ambulance. Il s'agit en fait d'un centre de premier secours mais peu importe: l'infirmier responsable nous invite à passer la nuit à l'intérieur.
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Les ambulanciers Makhtar et Muslim
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Les vacances scolaires sont sur le point de se terminer, ce qui engendre d'importants bouchons et une invasion de piqueniqueurs sur le bord des routes. En effet, les Iraniens adorent étendre sur le sol une grande nappe, allumer leur réchaud à gaz puis s'y installer pour manger et boire du thé.
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Même entourés de détritus, les Iraniens sont de grands amateurs de piquenique.
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Après une belle descente à travers le parc national du Golestan, nous arrivons à Gonbad-e Kavus.
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Beaucoup de trafic dans parc national du Golestan
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Ahmad et son oncle nous invitent dans leur restaurant près de Gonbad-e Kavus
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Shafi qui est le frère d'un guide rencontré à Mashhad, nous accueille dans ce qui était à l'époque une maison familiale. Il y a plusieurs années, les deux frères ont fait le tour de l'Iran avant de rejoindre Paris avec leur vélo!
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Shafi utilise toujours son vélo de voyage bricolé
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Shafi devant la tour de Gonbad-e Kavus
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Nous passons une soirée très intéressante à parler de nos voyages respectifs et à regarder des photos. Après le repas, Shafi nous interprète deux chansons en Azéri : l'une accompagnée de sa cithare et l'autre d'un tambourin (
écouter la deuxième chanson). Nous sommes tous les deux très impressionnés car Shafi, vêtu seulement d'un T-shirt et d'un caleçon, paraît en transe lorsqu'il chante.
Le lendemain, nous roulons à travers une région turkmène jusqu'à Bandar-e Torkaman. Alors que nous cherchons un endroit où dormir, un pick-up s'arrête devant nous et son conducteur vient à notre rencontre. Khalil est un vendeur ambulant de la ville. Il nous emmène vers le parc municipal où nous plantons nos tentes à côté de celle d'une famille d'Isfahahanais.
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Khalil et ses voisins
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Le lendemain matin, nous sommes réveillés par la pluie. Khalil repasse pour nous inviter chez lui pour déjeuner. Nous passons toute la matinée avec lui. Il nous emmène voir la mer et nous présente à ses nombreux amis et connaissances. Avant de repartir, nous passons chez le mollah (encore un ami de Khalil), où nous discutons de l'Islam sunnite autour d'un bon repas.
Sur la route de Bahshahr, nous expérimentons le paroxysme de la générosité iranienne. Deux personnes qui se disent journalistes arrêtent leur moto devant nous. Il ne parlent pas anglais mais nous font répondre par écrit à quelques questions. A la fin de cette entrevue, l'homme est tellement enthousiasmé par notre voyage qu'il souhaite nous offrir un Coran en farsi ainsi que le survêtement de son équipe de football. Nous refusons poliment ses cadeaux, expliquant que nous n'avons pas la place de les emporter et que de plus nous ne saurions pas quoi faire d'un training de taille XL. Il appelle alors sa soeur au téléphone afin qu'elle nous convainque en anglais d'accepter au moins son survêtement.
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Un anglophone est demandé au téléphone
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Infatigable, notre ami appelle ensuite un autre de ses amis anglophones pour répéter la procédure. Nous parvenons finalement à repartir. Alors que la fille nous prend en photo depuis la moto, le conducteur s'approche de nous et ralentit. En une fraction de seconde, il jette son survêtement sur ma sacoche arrière avant d'accélérer et disparaître à l'horizon.
L'extrême humidité transforme la côte caspienne en un gigantesque sauna. Dès que nous commençons à pédaler, il ne nous faut que quelques minutes pour être recouverts de transpiration. Nous arrivons en nage à Babolsar, une station balnéaire réputée.
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Les femmes ont le droit de se baigner, mais en tchador
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Ambiance de plage typique
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Après un jour de repos à la plage, nous reprenons la route. Il nous faut à présent traverser l'Alborz, une chaîne de montagne qui sépare la mer Caspienne de Téhéran.
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Lors de l'ascension, nous passons la première nuit dans une chaikhane
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Au deuxième jour d'ascension, il y a tellement de trafic qu'il nous faut plusieurs minutes d'attente avant de pouvoir traverser la route. Heureusement pour nous, les bouchons et l'absence de camions (ils empruntent un autre chemin) rendent la route relativement sûre.
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Retour de vacances
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Après une dernière journée d'ascension, nous atteignons finalement un tunnel, point culminant de cette traversée de l'Alborz.
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Descente à travers un tunnel de 3km
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Juste après le tunnel, nous avons la chance de trouver un centre du croissant rouge. Nous demandons la permission pour planter nos tentes et nous nous retrouvons à dormir dans un appartement rien que pour nous!
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Dîner avec l'équipe du croissant rouge iranien
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Le trafic s'intensifie au fur et à mesure que nous nous approchons du centre de Téhéran. Il nous faut presque deux heures pour traverser cette ville tentaculaire du nord-est au nord-ouest. Le soir, nous rencontrons Kami qui nous héberge pendant plusieurs jours dans la capitale.
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Trafic insensé à Téhéran
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Il est temps de faire une pause! Nous sautons dans un bus pour visiter Ispahan et Yazd, dans le sud du pays.
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Détente dans le quartier de Darband avec Kami, Téhéran
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Nos vélos sont en sécurité dans le garage de Kami
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Imam square, Ispahan
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Couple sur l'Imam square, Ispahan
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Bazar un vendredi après-midi, Ispahan
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Restaurant situé dans un ancien hammam, Ispahan
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Bienvenue à Yazd, la Cité du Vent, avec ses nombreux bagdirs (pièges à vent)
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Bogheh-ye Sayyed Roknaddin, Yazd
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Mosquée Jameh, Yazd
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Jardin Dolat Abad, Yazd
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Coucher du soleil depuis les Tours du silence (cimetière zoroastrien), Yazd
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Vieille ville, Yazd
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École primaire, Yazd
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Après une semaine de repos, c'est reparti! Nous mettons le cap sur le nord-ouest du pays où les cultures iranienne, arménienne, azérie et turque se rencontrent.
un grand merci!
RépondreSupprimerC'est un bonheur de vous retrouver en cette fin de journée! Merci de nous faire connaître tant
de gens si généreux et sympathiques...C'est réconfortant.
Bonne route en Turquie! Une grand-mère admirative !
Vos histoires sont toujours aussi incroyables ... et pleines d'humour (le coup du survêtement "jeté" au dernier moment nous a fait beaucoup rire)! Plein de bisous, Martin et You-Mi.
RépondreSupprimerMerveilleux voyage et que de rencontres merci de nous faire rêver.
RépondreSupprimerBelles aventures et si belles photos. Bravo les cyclistes !!
RépondreSupprimerJean-Jacques & Elisabeth